Le punch de Guadeloupe qui associe le rhum agricole et des fruits macérés est communément appelé rhum arrangé. La différence entre les mots punch et rhum arrangé dépend de l’île où celui-ci est réalisé (Guadeloupe, Martinique, Réunion, Guyane…), mais dans les faits c’est la même boisson alcoolisée.
Dès les années 1640, la canne à sucre est produite dans les Îles de Guadeloupe et ce n’est qu’avec l’amélioration de la technique de distillation que le rhum commence à prendre une place importante dans les productions coloniales.
Intéressons-nous aux origines du cocktail, appelé punch et plus précisément le punch de Guadeloupe. Cela remonte au XVIIème siècle semble-t-il, avec les marins britanniques qui naviguaient dans les Caraïbes.
Eux-même tiennent leurs recettes de punch à base de produits locaux de celles des Indes britanniques. Il existe une petite histoire sympa qui dit que le cocktail rhum, citron, sucre et cannelle serait né sur l’île de Marie-Galante des Petites Antilles, au sud de l’archipel de Guadeloupe dans la mer des Caraîbes, pour fêter le décret d’abolition de l’esclavage du 27 avril 1848. De nos jours c’est le fameux Ti’punch.
Le terme « punch » désigne un large éventail de boissons alcoolisées, généralement à base de rhum, de fruits ou de jus de fruits. De fait, le punch est une famille de cocktails, souvent plus corsés et plus variés dans ses recettes. Le secret pour préparer un punch de Guadeloupe réside dans le choix du rhum, les ingrédients qui l’accompagnent et le temps qu’on laissera le mélange prendre. Ces origines sont peut-être incertaines mais ancrées dans les traditions familiales. Le punch est universellement considéré comme le plus ancien cocktail. Certaines hypothèses disent que l’origine du mot viendrait de son contenant ; et une autre plus répandue dit que c’est le nom dérivé du mot hindi « Punch », qui signifie « cinq », comme le nombre classique d’ingrédients du punch : divers arômes, jus ou zeste de citron, sucre, alcool, et eau. En tout cas, la Guadeloupe a toujours tenu à conserver l’appellation punch de Guadeloupe pour désigner ce breuvage.
En dépit du fait que l’on continuait à consommer le rhum arrangé de différentes saveurs, on a constaté que la préparation du punch de Guadeloupe par nos aînés, dans leur cuisine, s’est estompée au XIXe siècle. Et les jeunes n’avaient pas le même engouement pour perpétuer la tradition du fait maison. Les productions industrielles connurent alors leur essor dans le domaine du punch de Guadeloupe. Même si certains industriels cherchent à garder le goût artisanal, on ne retrouve pas toujours nos goûts d’antan avec le cérémonial qui pouvaient exister lors des préparatifs qui prenaient plusieurs heures avant une fête religieuse ou une soirée. C’est donc dans l’optique de perpétuer une identité que Gabichô cherche aujourd’hui à faire redécouvrir le punch de Guadeloupe dans son côté convivial et agréable.
Pour atteindre cet objectif, le respect de la macération des ingrédients est essentiel. Alors, le mélange et le développement de chaque punch de Guadeloupe de la gamme de Gabichô ont lieu plusieurs mois avant la dégustation.
La réponse à la question sur le devenir du punch de Guadeloupe est bien évidemment, non le punch de Guadeloupe n’est pas relégué aux oubliettes tant que des producteurs comme Gabichô et des clients avertis continuent à le plébisciter.
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